plouf plouf

"Qui sera le meilleur, qui gagnera, qui se dégonflera, qui aura peur ?" Flippe-books.

C’est ainsi qu’est présentée la nouvelle petite série des éditions du Rouergue, jouant de manière très fine et futée avec la forme des dessins et leur enchaînement au fil des pages. Jusqu’au bout, avec une petit blague en quatrième de couverture.

Là, c’est l’histoire d’un petit marin sur son bateau qui perd son chapeau. Très embêté, il pense pouvoir le rattraper quand il émerge sur la tête d’une baleine. Harpon en main, il part à la chasse, c’est sans compter l’esprit blagueur du cétacé.

plouf plouf c’est un clin d’œil aux flip-books, ça bouge vite et c’est rigolo. plouf plouf, c’est un clin d’œil aux premiers films d’animations muets qui multiplient les gags purement visuels (forcément puisque ça ne parle pas !). C’est vite compris, tout en se disant "mais qu’est-ce qui s’est passé, je n’ai rien vu !". Quelque part, ça rappelle aussi les cartoons hollywoodiens, dont l’ingéniosité graphique est toujours époustouflante et décoiffante ! Sans mauvais jeu de mot.
On sourit, on rit et on se dit "c’est tout couillon, mais qu’est ce que c’est drôle !"

Deuxième effet kiss-cool

Ce livre-là a un format de petit album, les pages sont souples, pas cartonnées, la couverture est rigide. La première lecture peut fortement surprendre, on se demande bien à quel objet on a affaire. Et c’est après que l’on se dit "Ah mais oui, c’est comme les flip-books", on se sent un peu bête, mais c’est tellement bon de se faire avoir !

Lisa Bienvenu