ça marche pas ?

Les amis comiques de la banquise se retrouvent... sur la banquise, devant la télé qui fait de la neige.
Ils cherchent l’antenne et... ça vaut le détour !

C’est toujours tordant :

 après la lecture qui nous interloque, nous fait lever un sourcil, on rit franchement, le rire du ventre, tant c’est absurde, ça libère, rire fait du bien, on est alors tout détendu !
 qu’est-ce qui nous fait tant rire ? Une suite et une juxtaposition de petits éléments qui, l’air de rien, font bien mouche ensemble : sens du rythme avec les entrées successives des personnages et avec le placement du texte qui guide nos yeux et notre manière de lire, des personnages-animaux représentés avec des formes essentielles (des ronds et des carrés en gros) aux trombines très expressives. Comique de répétition au sein du livre et en lien avec les autres livres de cette "mini-série". Complicité avec le lecteur, de l’ordre de la "private joke", l’air entendu, en écho avec des habitudes de vie très populaires et largement répandues (non, je ne dévoilerai rien et ça parlera bien davantage aux quarantenaires et plus).... et j’en passe.

Bref, avec ce sens de l’humour-là, ces successions de gags absurdes, on en devient des pros de l’acceptation du non-sens (ou nonsense à l’anglaise et aux Monthy-Python) et je puis vous certifier de source sûre qu’accepter l’absurdité touche à une forme de sagesse et permet aussi, par je ne sais quel processus du cerveau de manier des concepts très abstraits, voire philosophiques.

Si, si, essayez...

Je vous mets des bisous sur cette chronique parce que le rire et les bisous, je trouve que ça va bien ensemble. Et c’est bon pour les adultes et les enfants en même temps !

Lisa Bienvenu