Le grand match

Hop hop hop l’escalope...

Chronique radio ici, sur Radio Royans

Dans cette chronique je parle d’un sport que je n’ai pas identifié.... mais le résumé du livre, sur le site de l’éditeur Albin Michel parle de rugby.
Mais c’est bien sûr, je suis une vraie belette... blonde s’il vous plaît !
Sur la quatrième de couv. idem, c’est bien le rugby.
Bon, décidément oui, belette blonde décolorée que je suis (non, pas siliconée !).

Mais quand même, me rappelle pas que Fred Bernard le nomme vraiment dans son texte. Je relis : pas une seule fois, le mot rugby n’est écrit. Il y a des essais, des transformations, des plaquages, mais pas rugby. Les images y font penser, oui, c’est vrai.

J’insiste parce qu’il me semble que les images de Jean-François Martin, dans ce livre au moins, reposent sur le principe du "déjà vu mais pas vraiment", ça me dit quelque chose mais c’est un peu différent. ça interpelle parce que ça ne colle pas réellement à la réalité mais ça en a l’air. Et je pense que l’écriture de Fred Bernard va aussi dans ce sens-là. Alors je crois que ce "détail" est important sur le plan artistique, dans le rapport que texte et images entretiennent et puis aussi également sur le plan de ce que l’histoire veut dire. Inlassablement, même si l’Histoire se répète, on reproduit les mêmes erreurs. Il y aura toujours des gens qui s’accommodent des situations et d’autres qui résistent, ensemble, pour lutter.

Je ne sais pas comment ça s’est passé pour ce livre-là, mais la plupart du temps, ce ne sont pas les auteurs du livre qui écrivent le résumé et la quatrième de couv.
Alors peut-être le simple fait de dire que c’est du rugby dénature un peu le propos du livre, non ?

J’espère bien que le mot "rugby" ne figure nulle part, sinon... HAHAHA !

Lisa Bienvenu

lisa@plumesdebrigands.com

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