Hors Cadre (s) : l’humour

Hors cadre (s), observatoire de l’album et des littératures graphiques est une revue bimestrielle qui existe depuis Octobre 2007. Elle est éditée par la maison du Puy-en-Velay, l’atelier du poisson soluble.
La rédactrice en chef, c’est Sophie Van der Linden, critique, formatrice, chercheuse spécialiste de l’album comme genre littéraire. Elle est également écrivain.
Les contributeurs de la revue sont des journalistes, artistes, libraires, des formateurs... peut-être aussi d’autres métiers.

L’HUMOUR. Ce truc qui fait parfois rire beaucoup mais surtout sourire profondément….

Les articles mettent en lumière une manière dont l’humour peut jaillir, une façon de « faire de l’humour », basée sur des formes de décalages… l’humour c’est très compliqué à expliquer, ici, les chercheurs montrent, plus qu’ils n’expliquent, pour laisser le cerveau du lecteur continuer la pensée et comprendre tout seul.
C’est une revue pointue, les articles ne sont pas très longs, ils sont « brefs, précis, concis », la pensée des chercheurs est ramassée et donc très claire. C’est passionnant et très beau à l’intérieur.

On peut recevoir cette revue en s’abonnant sur le site des éditions de l’atelier du poisson soluble ou la commander en librairie.

"On" demande à la littérature jeunesse d’être drôle, légère et intelligente, ce qui est très difficile à réaliser. "On" constate souvent que les "gens drôles", ceux qui font rire, mais surtout sourire sur le long terme sont des gens qui font preuve d’une grande et belle intelligence : sociale, sensible et culturelle, culturelle dans le sens où ils font des liens entre "les choses du monde" et réussissent à créer de la complicité, forme de liens entre les gens, évidemment.
Pourtant, "on" déconsidère bien souvent les acteurs de la littérature jeunesse : auteurs, illustrateurs, éditeurs, libraires, chercheurs, bibliothécaires... alors que ce sont à eux qu’ "on" demande de faire preuve de cette intelligence pour fabriquer et donner à connaître ces livres.

Alors je ne comprends pas, on nage en pleins paradoxes.

Chronique sur Radio Royans

Lisa Bienvenu